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Hôtel d'Albret
Hôtel d’Albret
9, bis et 31, rue des Francs-Bourgeois (IVè) Métro : St Paul ou Rambuteau . RER Châtelet
Rien dans cet hôtel luxueux, dont la construction fut commandée au XVI ème siècle, par le connétable de Montmorency, ne rappelle les maisons d’aumône qui l’ont précédé au
Moyen-âge et qui étaient ouvertes aux indigents.
Ceux-ci, exemptés de taxes et dès lors baptisés « francs-bourgeois » ont d’ailleurs laissé leur nom à la rue.
L’édifice, composé d’un bâtiment sur rue, reconstruit au XVIIIème siècle, d’un corps de logis élevé au XVI ème,
entre cour et jardin et d’ailes des XVIème et XVIIème siècle, était très dégradé.
À la fin du XVIIIe siècle il est transformé en atelier de fabrique de luminaires et sera racheté par la Ville de Paris en 1989
Il forme aujourd’hui un bel ensemble, qui abrite les Affaires culturelles de la ville de Paris.
La rue des Francs-Bourgeois est située à Paris, dans le quartier du Marais, marquant la limite entre le 3e et le 4e arrondissement.
Elle va de la place des Vosges au carrefour de la rue Rambuteau et de la rue des Archives.
Histoire
Cette vieille rue se nomma d'abord rue des Poulies, des Viez Poulies ou Vieilles Poulies,
Richard des Poulies et Ferri des Poulies, à cause de ses métiers de tisserands.
Elle a pris son nom actuel après que furent fondées, en 1334, des « maisons d'aumônes » dont les occupants,
affranchis de taxes en raison de leurs faibles ressources, étaient appelés « francs-bourgeois »,
et dont l'une se nommait maison des Francs-Bourgeois, hôpital pour bourgeois miséreux.
On lui donna le nom de « rue des Francs Citoyens » pendant la Révolution.
À l'origine, elle allait de la rue Vieille-du-Temple à la rue Payenne.
Sous le Second empire, son nom fut donné aux rues qui la prolongeaient et dont les noms disparurent de ce fait :
rue de Paradis au Marais entre la rue Vieille-du-Temple et l'actuelle rue des Archives,
rue Neuve-Sainte-Catherine, entre la rue Payenne et la rue de Turenne et rue de l'Écharpe entre la rue de Turenne et la place des Vosges.