Palais du Trocadéro (détruit) 

Place du Trocadéro, 75016 Paris 

 

 

 

 

Palais du Trocadéro lors de l exposition universelle de 1878

 

 

Le Palais du Trocadéro fut élevé sur une des collines de Paris à l’occasion de l’Exposition Universelle de 1878, d'inspirations

mauresque et néo-byzantine.

 

A cette période, la France sortait très affaibli de la guerre franco-prussienne qui lui avait retiré l’Alsace-Lorraine et était en

rivalité avec l’Angleterre, berceau de la Révolution industrielle,  la capitale était encore meurtrie par les destructions de la

Commune de 1870.

 

 

 

Palais du Trocadéro - La fontaine en 1900

 

 

 Par conséquent, l’Exposition de 1878 devait relancer la dynamique industrielle et montrer à la face de l’Europe que la France était

toujours une grande puissance.

La construction du Trocadéro fut confiée à l’architecte Gabriel Davioud (1824-1881) et à l’ingénieur Jules Bourdais (1835-1915).

 

Le nom de ce palais rappelait l’expédition et la victoire du duc d’Angoulême en Andalousie en 1827.

Le Trocadéro était le seul bâtiment qui devait survivre à l’Exposition Universelle.

 

 

Palais du Trocadéro - Le promenoir avec les colonnades, en 1889

 

 

 

Palais du Trocadéro - Les Statues des 6 continents, désormais devant le musée d'Orsay

 

 

Très spectaculaire, il abritait la plus grande salle des fêtes jamais construite à cette époque. A l’issue de la manifestation

internationale, l’une des ailes du Trocadéro fut réservée à l’accueil du musée des monuments français, créé par l’architecte

Viollet-le-Duc sur l’exemple du premier musée d’Alexandre Lenoir.

 Il regroupait des moulages des plus belles pièces du patrimoine français.

 

 

Palais du Trocadéro - Jeune éléphant pris au piège par Emmanuel Fremiet.

 

 

Palais du Trocadéro - La navigation par Léon François Chervet  ornait le fronton du palais.

 

 

Véritable chef d’œuvre, le décor du Trocadéro avait mobilisé peintres et sculpteurs officiels.

De grandes sculptures animalières, dont certaines sont aujourd’hui déposées sur le parvis du Musée d’Orsay, étaient installées

sur les terrasses qui ouvraient sur les jardins et cascades en contrebas, face à la Seine.

 

 

Palais du Trocadéro - Taureau du parc Georges-Brassens par Isidore Bonheur

 

 

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Palais du Trocadéro  -  L'Amérique du sud par Aimé Millet.

 

 

Palais du Trocadéro  -  L'Asie par Alexandre Falguière

 

 

Palais du Trocadéro - Le cheval à la herse par Pierre Louis Rouillard

 

 

 

Palais du Trocadéro - L'Europe par Alexandre Schoenewerk.

 

 

Palais du Trocadéro - L'Océanie par Mathurin Moreau.

 

 

Toujours en place au moment des Expositions universelles de 1889 et de 1900,

  le Trocadéro fut partiellement détruit pour permettre l'édification du palais de Chaillot.