• Hôtel des Abbés de Fécamp

    Hôtel des Abbés de Fécamp

     
    Au XVIIe siècle, l'immeuble est habité par le capitaine Godin de Sainte-Croix, amant de la marquise de

     

    Brinvilliers, rendue célèbre par l'affaire des poisons, qui s'y rendait souvent.

     

    Nicolas Boucot, un important bibliophile, y réside au premier étage jusqu'à sa mort en 1699.

     

    Tout au long de sa vie, il acquiert des livres, et à sa mort, il possède plus de 18 000 volumes et plus de

     

    7 000 estampes.

     

    À la mort de Stanislas Leszczyński, duc de Lorraine, en 1766, les archives de Lorraine sont ramenée à

     

    Paris et entreposées dans le bâtiment, jusqu'en 1790, date à laquelle elles sont transférées aux Archives

     

    nationales.

    Hôtel des Abbés de Fécamp

     

    Metro Odéon ou St Michel (RER)

     

    Le bâtiment possède une tourelle d'angle, ou échauguette, en cul-de-lampe, du début du XVIe siècle,

     

    classée Monument historique.

     

    Fortement détériorée, il subsiste toutefois les sculptures en dentelles de l'encorbellement et les perles et

     

    entrelacs de la corniche.

     

    Eléments protégés :
    Façades et toitures : inscription par arrêté du 18 février 1947 ; La tourelle d'angle : classement par arrêté du 5 janvier 1948

    Périodes de construction :
    16e siècle

    Propriété d'une personne privée

     

     

     

    Combien d’indiscrets, bien cachés dans son élégante tourelle Renaissance, n’ont-ils pas observé  le

    passage des cortèges royaux ?

    Cette construction fait partie de l’hôtel particulier du XVI ème siècle, qui lui-même remplaça la résidence

    érigée par les abbés de Fécamp en 1292.

    La demeure, qui fut peut-être celle de Diane de Poitiers, future maîtresse du roi Henri II (1457-1559),

    accueillit au XVII ème siècle les amours de Marie-Madeleine d’Aubrey, marquise de Brinvilliers,

    redoutable empoisonneuse.   

     

    Hôtel des Abbés de Fécamp