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L’Arc de Triomphe
L’Arc de Triomphe
Place Charles de Gaulle, 75008 Paris
Dressé au centre de la très encombrée place de l’Étoile, l’Arc de Triomphe domine majestueusement la double perspective qui s’ouvre vers le jardin des Tuileries et vers la Défense.
Histoire
Pour célébrer les victoires de la République et de l’Empire, Napoléon Ier décida en 1806 de rendre aux arcs de triomphe la fonction première que leur avaient attribué les Romains : glorifier les armées et leurs chefs.
Il ferait donc élever un arc de dimensions colossales au niveau de la barrière de l’Étoile, encore dans la campagne.
Des divers projets qui lui furent présentés, c’est celui de l’architecte Jean Chalgrin qu’il retint.
Après la chute de l’Empereur, les travaux furent interrompus durant de longues années. Ils ne seront achevés que sous Louis-Philippe, en 1836.
Extérieur
L’Arc atteint 49,54 m de hauteur, et 44,82m de largeur.
Ses bas-reliefs, sculptés par divers artistes, ont pour thème les guerres de la révolution et de l’empire.
Le plus beau, chef-d’œuvre de François Rude, figure sur le grand côté qui fait face aux Champs-Élysées.
Ce Départ des volontaires de 1792, appelé aussi la marseillaise, est animé d’un formidable mouvement.
Le Triomphe de 1810, par Jean-Pierre Cortot, apparaît comparativement plus statique.
L’ensemble du monument est couvert des noms de plus de 100 victoires et de 660 officiers supérieurs ayant participé aux guerres de l’époque.
Musée
En haut, un petit musée présente des documents relatifs à l’histoire de l’Arc de Triomphe.
Panorama
De la terrasse, on jouit d’une vue extraordinaire sur Paris et sur la place de l’Etoile, réaménagée par Napoléon III, qui ajouta huit avenues aux quatre déjà existantes.
Tombeau du soldat inconnu
Depuis 1920, l’arche centrale de l’Arc de Triomphe protège la tombe d’un soldat anonyme tombé pendant la première guerre mondiale, au-dessus de laquelle brûle la flamme du souvenir.
Pour la conception du monument, l'architecte Jean-François-Thérèse Chalgrin fut en concurrence
avec son confrère Jean-Arnaud Raymond, chargé de collaborer avec lui.
Le premier souhaitait orner l'arc de colonnes isolées tandis que le second les voulait engagées,
l'incompatibilité de ces deux conceptions rendant impossible toute collaboration entre les deux architectes.
Un arbitrage rendu par Champagny, ministre de l'Intérieur, força Raymond à se retirer honorablement.
Chalgrin supprima alors les colonnes de son projet
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