• Les Espace verts et autres évasions dans la capitale (suite)

    A la française ou à l’anglaise

     Avec leur architecture très structurée, leurs vastes parterres réguliers, leurs terrasses,

    leurs plantations en quinconce et leurs bassins disposés symétriquement sur un sol plat, les jardins des 17ème et 18ème siècle,

      - du Luxembourg (6ème)

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    - des Tuileries (1er  

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    - et du Palais-Royal (1er)

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    sont tous trois les modèles de jardins à la française.

    De nombreuses statues, parfois d’une remarquable qualité, s’intègrent à la végétation.

     

    - Le parc Monceau (8ème),

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    remanié sous le second Empire, est au contraire une parfaite illustration du jardin

    à l’anglaise, qui évite la symétrie afin de donner l’illusion d’une nature moins domestiquée.

    La disposition de ses pelouses, de ses rivières et de ses bouquets d’arbres exploite l’irrégularité des terrains.

    Ici et là, des trouées entre les massifs réservent de belles perspectives.

    Certains jardins, comme celui du Luxembourg accueillent en outre un kiosque à musique et un théâtre de marionnettes.

     

    Des arbres remarquables

    Les espaces verts de la capitale possèdent de beaux sujets.

    - Le square René-Viviani (5ème)

    conserve le plus vieil arbre de Paris, un robinier, rapporté  d’Amérique par le botaniste Robin et planté en 1601.

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    Le jardin des Plantes s’enorgueillit

    - d’un robinier de 1636,

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    - d’un érable de Crète de 1702,

      Le botaniste Joseph Pitton de Tournefort planta cet arbre originaire de la région orientale de la Méditerranée

      et de l’Asie mineure en 1702.

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    - d’un pistachier antérieur à 1716,

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    - d’un sophora

                Originaire de Chine, le Sophora du Japon a été envoyé à Bernard de Jussieu sous forme de graines  par un jésuite naturaliste qui résidait en Chine. Il fut planté en 1747.

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    - d’un pin de laricio de 1747,

                Issu de graines rapportées par Turgot d’un de ses voyages en Corse, ce pin a été planté au jardin en 1774.

    La cime fut détruite  au 19è siècle.

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    - et d’un marronnier d’Inde de 1785.

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    Il faut se rendre au parc Monceau (8ème) pour voir l’arbre le plus gros de la capitale

    -  un platane d’Orient de 7,05m de circonférence

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    - au Pré Catelan (bois de Boulogne) pour admirer

    - le hêtre pourpre qui a la plus grande ramure (546m2)

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    et avenue Foch (16ème) pour trouver l’arbre le plus haut,

    -  un platane hybride qui culmine à 42 m.

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