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Paris son mobilier urbain
Paris
Est sans doute l’une des plus grandes villes du monde qui se soit le plus attachée à son décor utilitaire, à son mobilier urbain.
Dans les rues, les squares, les stations de métro, les équipements sont non seulement facilement repérables,
quand il en est besoin, mais se veulent aussi agréables pour le regard.
De nombreux parisiens, cependant, regrettent que les dernières créations en ce domaine ne soient pas à la hauteur de celles
d’hier.
La modernité a toujours eu ses détracteurs.
Le mobilier urbain
Certains kiosques à journaux, s’inspirent du mobilier urbain, conçu au XIX ème siècle.
Sous le second empire (1852-1870) alors que la ville se dote de trottoirs de grandes avenues et de beaux jardin,
des ingénieurs et des architectes tel Gabriel Davioud, sont chargés de dessiner le mobilier urbain qui s’intègrera à ce nouveau
paysage.
Kiosques à journaux, bancs simples ou doubles en bois, et en fonte décorés aux armoiries de Paris, chalets de nécessité pour les
dames et urinoirs pour les messieurs,
Réverbères et lampadaires alimentés au gaz, se répandent dans la capitale.
En 1867, Gabriel Morris, spécialisé dans les affiches de théâtre, crée la fameuse colonne qui porte son nom et sur laquelle sont
placardées les annonces de spectacles.
Quelques années plus tard, un mécène britannique, sir Richard Wallace, offre à la ville les non moins célèbres fontaines à boire
en fonte ornées de cariatides, dites naturellement Wallace.
Il en reste aujourd’hui soixante-dix.
Depuis 1970, le mobilier urbain s’est enrichi de nouveaux équipements : Abribus, panneaux indicateurs, téléphones publics,
sanisettes payantes qui remplacent les vétustes urinoirs…
Les multiples boîtes aux lettres jaunes de la Poste sont, quant à elles, intégrées depuis longtemps dans le paysage urbain.
La signalisation un souci récent
Depuis quelques années, les automobilistes et les piétons s’orientent beaucoup mieux dans le dédale des rues de la capitale.
Aux plaques émaillées portant le nom des voies se sont ajoutés de nombreux panneaux donnant les directions générales
et celles, plus précises, des mairies, des bureaux de poste, des monuments et des musées.
Devant les sites anciens, les passants peuvent lire désormais de brefs descriptifs rappelant leur histoire.